1 Music Lyrics

11 Septembre Music Lyrics

Medine

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J'recrache le drame du monde qui nous entoure.
Bizarrement le vent souffle en bas des tours.
L'envers du d�cor je le rapporte sans d�tour,
ni contre, ni pour, r�cit du 11�me jour.
Le beurre a fondu chauff� par l'argent,
arabes occident et dent contre dent.
L'oeil est au co�t et dans le reflet du teau-cou,
de l'�le de Gor�e jusqu'au champ de coton.
Tu comprends rien tant mieux car moi non plus.
Alors �coute bien l'histoire depuis le d�but.
�crire ! Et r��crire pour se faire entendre.
�coute ma saison de septembre � septembre.
Il y a bien longtemps que l'on cultive la paix,
� l'exemple de l'arbre fruitier.
Vivre en paix se contenter de ce qu'on a,
un Coran, une bouteille d'eau et les falaises d'Abou-Malia.
Malereusement le monde a connu l'anthrax,
les guerres de race et les bourreaux qu'on relaxe.
Les terreurs, les pendaisons sur l'estrade,
les � Twins Towers � et puis l'Islam et son jihad.
L'islam !... une religion de malade.
L'Islam des caves, l'Islam des croisades.
Non sans raison est le silence des mosqu�es,
des camps d'entra�nement et Kalachnikov arm�es.
Enturbann�, plastiqu�, en cagoule,
de Ramallah � Manhattan en passant par Kaboul.
�tonnant comme un Baghdadi au Mc Do,
comme un coupable � Guantanamo
et puis, comme on est tous victimes,
on se croit tout permis, donne de jolis noms au crime.
� Libert� immuable � dans le d�sert,
c'est de la viande Hallal et du p�trole en dessert.
La guerre, faut pas s'�tonner, c'est terrible.
Deux-trois millions de dollars et on oublie Abou Ghraib.
Chirurgicale est la torture...
comme le lion d�vorant la tortue.
La fleur au fusil ils nous jettent des cailloux.
C'est nous les gentils et vous l'�tat voyou.
L'�cart se creuse et les plus pauvres s'enterrent,
c'est la loi du Talion et bien souvent on y perd.
Bien souvent on y perd mais on recommence,
c'est par ce calcul que le monde avance.
Et lorsque qu'enfin l'effort de paix se d�cide,
c'est brutalement qu'on re�oit les cris de Madrid.
Cette fois-ci, ils arrivent par le train,
avec une fatwa et le coran dans la main.
Le p�riple vert est sous la lampe,
on rassure l'occident et se venge par l'exemple.
Et pour l'exemple on expulse un imam
qui dit qu'�tre croyant c'est battre sa femme.
Bertrand Cantat �tait musulman,
il �coutait les cassettes de Tariq Ramadan.
Quel beau discours du loup dans la basse-cour,
il sonne trop faux c'est un double discours.
Un double dialogue, un double langage,
une double peine et un triste � attourissage �.
C'est le passage de l'Afghan au taliban,
du discours aux boniments, de la paix � l'armement.
Du GI au pugilat, du djihad au GIA,
de la C.I.AL Qaida.
C'est le passage de la m�che � la poudre,
d'Omar le Mollah jusqu'� Ahmed Massoud.
De l'US ambassade aux espions du Mossad...
C'est la culture des grenades.
De Saddam la charogne, D'Arafat � Sharon...
La justice lourde besogne
3000 personnes sous un missile,
c'est 3000 soldats ou 3000 civils.
On compte en baril d'Am�rique au Cachemire
et vois sur leur front c'est de l'or noir qu'ils transpirent.
Georges Bush et Vladimir Poutine...
Tch�tch�nie et Palestine.
Palestine ou la terre du suicide,
ils remplacent les croissants par l'�toile de David.
Une terre promise d�pouill�e de sa fa�ade,
le lourd tribut de l'affront sur l'esplanade.
C'est chez les autres qu'on finira par s'asseoir,
retra�ant leur fronti�re et modifiant leur histoire.
Une histoire qu'on finira par oublier
et qui � force de minutes de silence se tait...

C'est violent et �a �mane de l'homme
du drapeau tricolore et du pays des droits de l'homme,
o� il faut �tre light ou la�que,
respectueux des valeurs de la r�publique.
Le folklore des arabes dans les bars ;
� l'�cole on t'accueille sans ta barbe et ton foulard.
Assimiler l'immigr� d�sint�gr�.
Trop noir, trop grill�, trop loin du progr�s.
Africain, noir et maghr�bin hors limites,
�a reste des Africains noirs et maghr�bins qu'on �vite.
Crier au loup dans le RER qui tarde.
Dieudonn� est � la barre et les rabbins se poignardent.
Quand ils nous jettent de leur pont � marr�e basse,
C'est le m�tro de Paris ou No�l en airbus.
Aussares et Papon les tortionnaires,
ils �touffent l'histoire � coup de carr�s dans leurs cimeti�res.
Ils nous donnent moins d'un os � ronger
et croient pouvoir effacer le pass�.
�coute mon histoire des avions en averse,
c'est une triste �poque, un r�cit que l'on traverse.
Et vous verrez, on retiendra que ce morceau,
on dira de nous que nous sommes fous dans les journaux.
D'avoir �crit et fait l'apologie du crime,
de se servir de la violence uniquement pour la frime.
Distribue les arguments de ma tribu,
anti-am�ricain est l'�tiquette qu'on m'attribue.
Non ! Le peuple am�ricain derri�re Michael Moore.
Ce que nous sommes est tellement fort qu'on en oublie notre amour.
Dans nos ghettos, on nous applaudira
pour avoir hurl� ce que tout le monde pense tout bas.
Mais ils crieront que Ben Laden est un h�ros,
en foulard palestinien sur les roues de leurs motos.
Et malgr� tout, les miens et moi on y croit,
on d�pose cette pierre, alimente le d�bat.
Et pour le dire, un album c'est trop court.
11/09 ou le r�cit du 11�me jour.

Medine - 11 Septembre Music Lyrics

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